Soignants agressés à l'hôpital Saint-Pierre (Bruxelles): "La sécurité du personnel est une priorité", réagit Frank Vandenbroucke
Le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit) s'est dit "consterné" par l'agression dont ont été victimes jeudi deux soignants de l'hôpital Saint-Pierre à Bruxelles. Reconnaissant les circonstances parfois difficiles dans lesquelles travaille le personnel, il souligne que sa sécurité est une priorité.
"C'est avec une grande consternation que j'ai appris le terrible incident qui s'est produit ce matin au service d'urgences de l'hôpital Saint-Pierre. La violente agression dont ont été victimes deux soignants me touche profondément. Mes premières pensées vont vers eux : je leur souhaite, ainsi qu'à leurs proches, beaucoup de courage", déclare le ministre dans un communiqué.
"Ce qui s'est passé n'affecte pas uniquement ces deux personnes. Un tel événement touche toute l'équipe, toute l'organisation, tout le secteur", poursuit-il. "Dispenser des soins, c'est être souvent soumis à la pression — mais jamais cela ne devrait signifier se sentir en danger sur son lieu de travail. Et certainement pas dans un hôpital. Je sais qu'on y travaille déjà dans des circonstances parfois difficiles et incertaines et je tiens à souligner que la sécurité du personnel n'est pas accessoire, c'est une priorité."
Deux membres du personnel soignant du CHU Saint-Pierre ont été blessés lors de l'agression à l'arme blanche émanant d'un patient jeudi matin au sein de l'hôpital bruxellois, a fait savoir le parquet de Bruxelles. Le service des urgences de l'institution hospitalière a été temporairement fermé à la suite des faits. Un suspect a été interpellé et le parquet a ouvert une enquête.