Congrès 2025 de l’EASD : une édition particulièrement variée, alliant passé et futur
Accueillie par la majestueuse capitale autrichienne du 15 au 19 septembre, la 61e édition de l’EASD (European association for the study of diabetes) a attiré près de 14.000 participants venus du monde entier pour suivre les nombreux exposés répondant au mot d’ordre de la Belge Chantal Mathieu (UZLeuven), actuelle présidente de l'association : repenser le diabète.
Repenser ne signifie pas tirer un trait sur le passé, comme l’ont montré les intéressantes mises à jour sur des produits connus comme l’ATG, le vérapamil et le fénofibrate. Ce dernier, au travers de l’étude LENS, a montré sa capacité à freiner l’évolution de la rétinopathie diabétique, qu’elle soit liée à un diabète de type 1 ou de type 2. Et si les thématiques du présent comprenaient notamment, outre l’approfondissement des connaissances sur les molécules plus actuelles, les (nouveaux) facteurs de risque, la génétique et l’impact du microbiote intestinal, ils prenaient également, à Vienne, la forme de recommandations cliniques pour le DT1, ainsi qu’un consensus émergent pour le dépistage dans la population générale – enfants y compris.

Enfin, le futur s’est déjà conjugué au présent via les dernières évolutions des thérapies cellulaires, les systèmes de délivrance d’insuline en boucle fermée entièrement automatisés, ou encore la perspective d’une surveillance en continu des corps cétoniques, dont l’importance a été soulignée par l’Américaine Jennifer Sherr.