Abus de substances et épuisement professionnel en période de crise

Combien de médecins sont-ils dépendants de médicaments, de drogues et/ou d'alcool ? Quel est l'impact de la covid sur eux ? L'épuisement professionnel est-il un problème ? Il s'agit là de sujets sensibles que nous souhaitons aborder par le biais d'une enquête accompagnant cette édition du Journal des médecins.

Traditionnellement, le mois de février est un mois sans alcool avec la Tournée Minérale. C'est donc le moment idéal pour mener une enquête sur la consommation de substances psychoactives et le burnout. En Belgique, ce n'est que la deuxième fois. La première fois remonte à dix ans. À l'époque, nous n'avions interrogé que des médecins spécialistes. Cette fois-ci, Artsenkrant inclut également les médecins généralistes et, grâce à la coopération du magazine mensuel "de Apotheker", les pharmaciens.

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Nous vous demandons votre collaboration et sommes conscients que ce sujet sensible nécessite une approche sereine. Vous pouvez donc répondre aux questions de l'enquête de manière totalement anonyme . Cela ne vous prendra pas plus de 10 minutes. Si vous souhaitez être pris en considération pour un week-end de soins pour deux personnes à Thermen Dilbeek, vous devrez bien sûr indiquer votre nom. Mais même dans ce cas, l'anonymat reste garanti.

Le questionnaire a été validé au niveau international. Le professeur Geert Dom (UAntwerpen), psychiatre spécialiste des addictions, dirige l'enquête sur le plan scientifique. Vous trouverez son éditorial en page 2. Car les 11 premières pages de ce numéro sont entièrement consacrées à la question de la dépendance chez les médecins et les pharmaciens. Nous souhaitons également attirer votre attention sur les témoignages courageux de deux confrères (pages 6-7 et 10-11). Ils ont réussi à vaincre leur dépendance et ont retrouvé une vie normale et sobre.

Une raison de plus, cher lecteur, de ne pas rester à la traîne. Si des "experts par expérience" ont le courage de témoigner, s'il s'avère que la réhabilitation est possible dans un grand nombre de cas... alors vous n'avez plus aucune raison de ne pas répondre à cette enquête. D'ailleurs, vous pouvez le faire par voie électronique. En vous rendant sur le site www.artsenkrant.com/burn-out ou en scannant le code QR figurant sur cette page. Nous insistons encore une fois sur le fait que nous garantissons une approche sereine, à l'abri du sensationnalisme.

Apparemment, ce sujet et l'enquête touchent un point sensible. Nous avons demandé et obtenu le soutien d'un certain nombre d'organisations de soins de santé, dont l'Association des médecins. Personne n'a refusé, tout le monde était d'accord. C'est très remarquable et c'est une raison de plus pour participer à cette enquête sur les addictions.