L'avant-projet Vandenbroucke "adapté et réécrit" sur base de la concertation

24 juin 2025 - L'analyse des critiques et propositions alternatives formulées par le monde médical et soignant sur l'avant-projet de loi-cadre du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke permettra à ce projet d'être "adapté et réécrit", "comme cela avait été annoncé", a indiqué le vice-Premier ministre Vooruit ce lundi soir.
M. Vandenbroucke réagissait au dépôt de préavis de grève pour le lundi 7 juillet déposé samedi par l'Absym.
Les organisations de médecins, dentistes, kinésithérapeutes, logopèdes, sages-femmes, infirmiers à domicile, pharmaciens, les organisations faîtières des hôpitaux, les mutualités, etc., avaient été invités à formuler "des critiques concrètes et des propositions alternatives" sur un premier ensemble de mesures, avant la réunion du Comité de l'assurance de l'Inami de ce lundi. Ce paquet porte sur la sécurité tarifaire et le système du conventionnement, mais aussi sur la répression de la fraude.

"Ces éléments ont été discutés aujourd'hui et nous poursuivons nos travaux sur cette base", a indiqué le ministre dans un communiqué. "Nous allons maintenant comparer les propositions entre elles et avec l'avant-projet. Comme cela avait été annoncé. Le projet pourra ainsi être adapté et réécrit."
Le ministre appelle "chacun à prendre ses responsabilités"
"Nous réformons et investissons dans les soins de santé parce que nous voulons que tout le monde puisse continuer à compter sur des soins de santé de qualité et abordables, y compris nos enfants", répète le ministre.
Outre cette réforme, d'autres initiatives sont dans les cartons "pour maintenir le budget de l'assurance maladie sur la bonne voie en 2026 et pour préserver la marge d'investissement nécessaire pour répondre aux nouveaux besoins d'une population vieillissante". La préparation de la réforme du financement des hôpitaux et de la nomenclature se poursuit également, ajoute le ministre, en vue d'un débat approfondi en 2026.
Frank Vandenbroucke dit espérer que tous ces chantiers de réforme pourront se dérouler en étroite concertation, "mais aussi sans tabous". Il insiste sur la nécessité de garantir que le système de santé reste viable et continue d'offrir des soins de qualité et abordables.