Gezondheidsvoorlichting

4,5 milliards de mégots jetés chaque année...

La Fondation contre le cancer pour une interdiction mondiale des filtres à cigarettes

Les filtres à cigarette n’atténuent en rien les effets nocifs du tabac sur la santé, rappelle la Fondation contre le cancer, qui demande l'interdiction totale de ces filtres qui constituent en outre une source majeure de pollution environnementale. Un appel qui intervient alors que 180 pays sont actuellement réunis à Genève pour négocier un traité mondial sur la pollution plastique.

Mégots de cigarettes pollution
Photo de Matheus Frade (Unsplash)

La Fondation contre le cancer recommande une interdiction généralisée des filtres à cigarettes, y compris les versions dites écologiques ou biodégradables, et ce tant au niveau national qu’international, à l'instar déjà du Conseil supérieur de la santé en 2023. Ces filtres à cigarette n’atténuent en rien les effets nocifs du tabac sur la santé, ils ne présentent donc aucun bénéfice du point de vue de la santé publique, et ils constituent en outre une source majeure de pollution environnementale.

On estime que 4,5 milliards de mégots de cigarettes sont jetés, chaque année, de par le monde. Malgré leur petite taille, ils ont un impact environnemental énormissime. Leurs composés d’acétate de cellulose se dégradent lentement, en microplastiques nocifs. Les mégots contiennent également plus de 7.000 substances chimiques – dont de la nicotine et des métaux lourds toxiques – qui peuvent contaminer les sols et les cours d’eau, menaçant les écosystèmes et la faune.

Pollueur? Payeur!

La Fondation contre le Cancer sollicite, du monde politique, un engagement accru en faveur de la prévention et du sevrage tabagique, et cela tant pour diminuer le tabagisme et donc protéger la santé publique que pour préserver l’environnement. Elle plaide pour une approche où le principe du pollueur-payeur s’applique strictement à l’industrie du tabac, tout en excluant toute forme d’ingérence dans les campagnes ou les solutions de ramassage.

"En ce mois d’août 2025, des gouvernements du monde entier se retrouvent à Genève pour négocier un nouveau traité international contre la pollution plastique", explique la Fondation dans un communiqué. "Après des discussions difficiles à Busan en novembre 2024, cette session devrait aboutir à un texte final. Parmi les sources de pollution abordées, les mégots de cigarettes représentent un problème majeur souvent négligé. Des organisations de la société civile appellent à une interdiction mondiale de ces filtres toxiques."

Un leurre, car ces filtres aggravent les effets délétères

Les filtres ont été introduits dans les années 1950 par l’industrie du tabac pour apaiser les craintes du public liées au cancer du poumon. Or, non seulement ils ne protègent pas du cancer, mais ils causent également des dommages environnementaux. Les experts avertissent que les filtres procurent un faux sentiment de sécurité.

"En réalité, le filtre bloque une partie des particules de suie et de nicotine, mais la modification du mode de combustion augmente la formation d’importantes substances cancérigènes", explique la Fondation. "Les fumeurs inhalent également plus fréquemment et/ou plus profondément pour compenser la réduction de l’apport en nicotine liée à la présence du filtre."

"Au lieu de protéger contre le cancer du poumon, les filtres ont surtout favorisé, au fil des années, un changement de type de cancer du poumon."

Au-delà de son accompagnement au sevrage tabagique (Tabacstop, campagnes Buddy Deal), la Fondation contre le cancer joue un rôle essentiel de plaidoyer en œuvrant activement pour la dénormalisation du tabac et la mise en place de mesures de protection des jeunes (Alliance pour une société sans tabac, Générations sans tabac). Le soutien à une interdiction des filtres à cigarettes s’inscrit naturellement dans cet engagement.

Quatre demandes clés
- Interdiction mondiale des filtres : tous les filtres à cigarettes, y compris les versions dites “écologiques” ou biodégradables, doivent être interdits par le traité ;
- Principe du pollueur-payeur : les fabricants de tabac doivent être tenus responsables financièrement de la pollution due aux filtres et des coûts de nettoyage et d’élimination ;
- Zéro « green washing » : le traité doit faire explicitement référence à la CCLAT (Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac), rejeter toute influence de l’industrie et garantir la cohérence entre les politiques environnementales et de santé publique ;
- Sensibilisation indépendante et mise en œuvre : les gouvernements doivent lancer des campagnes d’information sans l’influence de l’industrie, et mettre en place des systèmes obligatoires de collecte et d’élimination des déchets liés au tabac.

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Geschreven door Belga6 augustus 2025
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